50 ans de la Bossa nova
Surnommée « le jazz blanc » ou encore « la samba d´appartement », la Bossa Nova a subi diverses influences, mais principalement celle du jazz américain, et de la samba, imposée au Brésil par les descendants d´esclaves africains. En 1958, Chega de saudade (La nostalgie, ça suffit) fût une révolution et un immense succès : « C´était un véritable cri, Assez de tristesse, en réaction aux chansons plus sombres des années précédentes, souligne l´historien de la musique brésilienne, Ricardo Cravo Albin, et la Bossa Nova a célébré la joie de vivre, la nature, la femme et l´amour ».
Ce premier tube réunit le trio des « pères blancs » de la Bossa Nova, le compositeur Antonio Carlos (Tom) Jobim, le poète et diplomate Vinicius de Moraes, et l´irremplaçable interprète, João Gilberto. Seul à survivre au trio, ce septuagénaire perfectionniste, étonne encore et toujours lors de ses rares apparitions. Assis sur un petit banc, avec sa guitare pour unique compagne, il émeut l´auditoire avec ses « bossas » minimalistes. En cette année spéciale, le discret João Gilberto s´est prêté à quelques hommages.
a ecouter sans modération
marcio faraco
vinicius de moraes et encore....
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